Grands dossiers

© Nataliya Hora Adobe Stock / Julien Rodiet

Le patrimoine ce trésor

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[juillet 2022] L’état de conservation d’une partie des monuments français est préoccupant : il faut trouver de nouvelles idées pour les valoriser car le risque de les voir disparaître est réel. Pourquoi est-ce si important de préserver notre patrimoine ?

Le tour de la question

Première destination des touristes internationaux, la France dispose d’un atout majeur avec « l’art de vivre à la française ». L’attractivité touristique de la France s’est largement construite sur la richesse de son patrimoine et matrimoine culturels. 

Tourisme et patrimoine partagent les mêmes enjeux d’attractivité et de compétitivité face à la concurrence internationale. Ils ont en commun d’être des vecteurs d’emploi non délocalisables. Cependant, les visiteurs, eux, le sont !

Un secteur qui pèse

©Caisse des Dépôt

(sources : Ministère de la culture et Organisation mondiale du tourisme)

Stéphane Bern est notre Grand témoin.

©Laurent Menec

Économiquement aussi...

©Caisse des Dépôts

(sources : Cour des Comptes, budget 2020 du ministère de la Culture et Agence Régionale du Patrimoine PACA, Étude nationale des retombées économiques et sociales du patrimoine, 2009)

Un patrimoine fragilisé

La France regorge de trésors divers et variés témoins de son Histoire : châteaux, églises, bâtisses exceptionnelles, remparts, etc., d’époques diverses (de la grotte de Lascaux aux usines du XXème siècle), et que l’on retrouve pratiquement partout sur le territoire.

14 670 communes françaises disposent d’au moins un monument historique (rapport d'information du Sénat, mai 2020)

Ce patrimoine est le reflet de notre culture et de notre identité. Soumis à l’usure du temps, il mérite d’être entretenu, restauré et valorisé. Or, différentes contraintes pèsent sur son avenir, au premier rang desquelles la question du coût financier important qui peut remettre en question la restauration d’un certain nombre de sites patrimoniaux.

Selon le Sénat, l'État et les communes françaises consacrent chaque année 633 millions d’euros au patrimoine protégé, sans compter l'appui financier des départements et des régions et les sommes consacrées par les communes au patrimoine non protégé.

La situation n’est pas la même partout, mais l’état général se dégrade. Le problème, c’est le sous-investissement dans le patrimoine local. Certains sites très importants au niveau régional sont totalement oubliés. La restauration de ce « petit » patrimoine repose sur les collectivités territoriales, qui n’ont souvent pas les moyens d’agir. Le sous-investissement se couple souvent à un manque d’entretien courant.

Célia Vérot directrice générale de la Fondation du patrimoine

Quand on pense patrimoine, on pense nécessairement aux cathédrales ou au Mont-Saint-Michel. Le dramatique incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019 a fait prendre conscience à de nombreux Français de l'extrême fragilité du patrimoine et de la nécessité de le préserver. Contrairement aux « grands » édifices, il n’existe pas d’inventaire du « petit » patrimoine, plus local, pourtant estimé à plusieurs centaines de milliers d’édifices.

La Fondation du patrimoine, organisme privé reconnu d’utilité publique, promeut et met en valeur tous les patrimoines, dont le patrimoine modeste et méconnu, protégé ou non au titre des monuments historiques. Son rôle consiste à sauvegarder les bâtiments en mauvais état, voire en péril.  

Un peu d'Histoire...

photo d'archive d'une vielle maison
photo d'archive d'une vielle maison

© Musée Albert Kahn / Auguste Léon, Sarlat, 1916

Les 60 ans de la « loi Malraux »

André Malraux, alors ministre de la Culture, crée le 4 août 1962 « les secteurs sauvegardés », des ensembles urbains historiques ayant conservé leur caractère et leur unité architecturale, le plus souvent au centre des villes. Celle loi marque une étape essentielle dans la protection du patrimoine. Elle offre une défiscalisation intéressante à toutes les personnes qui participent à la rénovation des biens immobiliers anciens dans ces secteurs.
Dans les années 1960, les centres-villes connaissent de grands changements pour s’adapter à la croissance démographique. Il devient donc vital de trouver une solution pour protéger l’immobilier ancien et faire en sorte qu’il s’intègre au mieux dans l’espace urbain. On délimite alors des zones protégées qui dépendent de règles spécifiques dans le cas de travaux. C’est à Sarlat, en Dordogne, qu’est créé le premier secteur sauvegardé. Depuis, la loi Malraux a fortement évolué. Aujourd’hui, les travaux pouvant être réalisés concernent non seulement les logements mais aussi tous les autres bâtiments dont les travaux visent à les transformer en logement, ce qui agrandit la liste des biens éligibles.

Miser sur un public plus local

La pandémie de Covid-19 a rebattu les cartes avec un tourisme devenu plus local, d’abord par contrainte puis par choix pour certains. L’intérêt grandissant des touristes nationaux pour la destination France a été observé avant même la crise du Covid-19, avec +19% fin avril 2019 par rapport à l’année précédente, selon le baromètre Amadeus. La crise sanitaire semble avoir renforcé cette dynamique.

37% des Français ont changé leurs habitudes de voyage depuis la pandémie, entraînant avec eux de nouveaux modes de consommation, et donc, de nouveaux besoins.

(étude interne Weekendesk menée sur sa clientèle française, espagnole et belge en avril 2022)

Vu le contexte géopolitique international incertain et la crise de l'énergie qui impacte le coût des transports, il est nécessaire de penser une offre culturelle adaptée et ajustée qui prend en compte le territoire d’implantation et s’adresse à un public plus local. Certaines campagnes de communication l'ont bien compris...

Affiche publicitaire pour la région Aveyron
Affiche publicitaire pour la région Aveyron

© Agence Départementale de l'Attractivité et du Tourisme de l'Aveyron

Les collectivités communiquent fortement sur les atouts de leur territoire, parmi lesquels le patrimoine tient une place importante.

Le Grand témoin : Stéphane Bern

©Laurent Menec

N'attendons pas les grands mécènes américains pour agir !

L'animateur a contribué à démocratiser l’Histoire auprès des Français. Grâce à ses émissions, l’opinion publique a pris conscience que la préservation du patrimoine est un enjeu national. Il s’est vu confier une mission d’identification du patrimoine en péril par le Président de la République en 2017. De cette initiative est né le « Loto du patrimoine ». 

VOIR L'INTERVIEW

En action !

Le patrimoine et le matrimoine français constituent une chance de développer l’économie locale et de lutter contre les inégalités entre les territoires, mais coûtent cher à entretenir : il faut trouver des fonds, mais pas uniquement. Plusieurs outils existent et de nouvelles formules peuvent être imaginées. 

Conserver et valoriser le patrimoine existant

Les opérations financées par la Caisse des Dépôts peuvent se rapporter soit à de la rénovation, adaptation et extension de monuments historiques ouverts à la visite, soit à la création ou rénovation de bâtiments dédiés à l’hébergement et la restauration, que les activités se situent au sein du bâti historique lui-même ou à ses abords. Sur le terrain, les projets qui réussissent le mieux sont ceux dotés de financements croisés (État, entreprises privées, associations, fondations, dons de la part des citoyens, etc.).

Le patrimoine est le premier accès du citoyen à la culture, et à ce titre, le monument est un lieu de culture accessible à tous 

Henry Masson président du collège des monuments historiques

Identifier les sites prioritaires

Au-delà des « vieilles pierres », le patrimoine regroupe des ensembles urbains, lavoirs, calvaires, équipements civils et industriels, églises, etc. Les outils de la Caisse des Dépôts et ses filiales permettent dans un premier temps d’identifier les bâtiments prioritaires.

Le dispositif Action cœur de ville prévoit un volet ingénierie et financement du patrimoine dans les plus de 200 communes bénéficiant de ce programme gouvernemental. Entre les directions régionales des affaires culturelles, les architectes des bâtiments de France, la Fondation du patrimoine, les Petites cités de caractère de France, etc., les acteurs engagés dans ce dispositif sont nombreux.

L’ingénierie proposée permet entre autres de proposer aux communes d’engager des réhabilitations à des coûts raisonnables.

Privilégier un mode de restauration responsable

Dans n’importe quel projet de rénovation aujourd’hui, il faut parvenir à allier enjeux écologiques, environnementaux et patrimoniaux. Une restauration dite responsable tient compte du réemploi et utilise des matériaux naturels, au plus près des exigences environnementales. Elle permet d’améliorer la performance énergétique et environnementale tout en respectant les qualités techniques et patrimoniales du bâtiment.

La Banque des Territoires et l’association Sites & Cités remarquables se sont associées pour soutenir 20 projets de rénovation énergétique de bâtiments remarquables en Cœur de ville (« 20 projets pour 2020 ») Plusieurs études de recherche sur le bâti remarquable (et ses besoins en efficacité énergétique notamment) ont été co-financées à cette occasion.

Quelques réhabilitations célèbres soutenues par le groupe Caisse des Dépôts et ses filiales

deux charpentier entrain de couper des tronc d'arbre
deux charpentier entrain de couper des tronc d'arbre

© Société Forestière / Frédéric Moutier

Restaurer la chapelle des Rois du Château d’Amboise 

CNP Assurances a fait don de 18 chênes monumentaux destinés à la restauration de la flèche de la Chapelle Saint Hubert du Château d'Amboise, ancien siège de la Cour des Valois. Pour mener à bien cette restauration, les équipes de La Société forestière de la Caisse des Dépôts ont collaboré notamment avec Charpentiers sans Frontières, sous la direction d’Etienne Barthélémy, Architecte en chef des Monuments historiques.

Participer à la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris

Près de deux ans après l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris, les experts de La Société forestière de la Caisse des Dépôts ont sélectionné et abattu une cinquantaine de chênes issus de propriétés de CNP Assurances et de la Caisse des Dépôts. Des arbres qui viennent s’additionner au millier d'arbres nécessaires pour la reconstruction du transept et de la flèche de Notre-Dame. Détour dans l’Eure-et-Loir à la recherche de l’arbre presque parfait…

Bucheron qui coupe un arbre
Bucheron qui coupe un arbre

© François Hébras / Caisse des Dépôts

personne qui restaure la devanture de La Samaritaine
personne qui restaure la devanture de La Samaritaine

© Stéphane Aboudaram

Faire renaître la Samaritaine

Egis a assuré la maîtrise d’œuvre d’exécution et une partie de la conception de La Samaritaine restaurée pour son propriétaire, LVMH, entre 2010 et 2021. Ce symbole des grands magasins parisiens a su évoluer avec son époque puisqu'il a rouvert après s'être métamorphosé en lieux mixte, alliant commerces, hôtel de luxe, bureaux, logements et une crèche. L'identité architecturale et l'âme du monument ont été conservées lors de cette rénovation d'envergure. Le programme a pour objectif de limiter les consommations dans les parties rénovées comme dans les parties neuves.

Le patrimoine est vivant ! (et doit le rester)

Le mécénat de la Caisse des Dépôts œuvre pour plus de cohésion sociale en participant à la promotion du patrimoine culturel architectural et paysager. À cela s’ajoute une dimension environnementale de lutte contre le réchauffement climatique et pour une utilisation durable des ressources.

Le programme architecture et paysage, créé en 2016, outre un soutien financier, promeut des actions de médiatisation visant à donner accès au grand public à la connaissance et donc, à rendre le patrimoine plus vivant.

Le mécénat de la CDC agit à la fois sur le patrimoine exceptionnel...

© DnC. Photo Sophie Lloyd

Le mécénat de la Caisse des Dépôts soutient le Logis des enfants de Chambord, sponsorisé dans le cadre de son programme architecture et paysage.

 

…et sur le patrimoine de proximité (industriel, agricole, urbain…) en soutenant par exemple une résidence d’architecte organisée par la Condition Publique dans le quartier du Pile à Roubaix ou encore une expérimentation liée à la valorisation du patrimoine rural à travers les usages de l’eau dans le Périgord par l’Ecole des Arts Décoratifs de Paris. 

Zoom sur...

L’association noxi, soutenue par le mécénat de la Caisse des Dépôts, s’intéresse à la mémoire du quartier de l’Abbaye, dans le sud de Grenoble, labellisé architecture contemporaine remarquable.

Un quartier autrefois populaire et cosmopolite en pleine transition. La Mairie a lancé plusieurs études pour savoir s’il fallait réhabiliter ou démolir le quartier, qui comportait 15 bâtiments, dont un a été détruit.

« Le patrimoine, c’est nous ! » : préserver la mémoire d’un quartier en transition

Durée 4:43

©Caisse des Dépôts / David Jaguenaud 1616Prod

Repenser l'utilisation des sites patrimoniaux

L’une des solutions pour préserver le patrimoine peut être de développer, au sein d'un site, de nouveaux usages et services tels que de l'animation culturelle, un tiers-lieux, des activités évènementielles, d’hébergement, de restauration, etc. qui peuvent être confiés à des opérateurs privés. Adosser à la visite classique d’un monument historique une activité marchande garantit des revenus plus conséquents, selon la direction des patrimoines sur la valorisation touristique des monuments historiques (2018).

Dans le cadre de son action de rénovation de monuments touristiques, la Caisse des Dépôts investit, entre autres, dans l’aménagement de complexes hôteliers sur le modèle des paradores espagnols ou des pousadas au Portugal.

En mai 2019, la Caisse des Dépôts, Bpifrance et Atout France ont créé le fonds d’ingénierie Tourisme et Patrimoine. Dans le cadre de l’initiative « Réinventer le Patrimoine », ce fonds d’ingénierie des projets d’investissement touristique au sein de sites patrimoniaux est piloté par la Banque des Territoires et offre aux bénéficiaires un accompagnement technique et financier. L'objectif est d'améliorer leur élaboration, de les consolider et d'accélérer leur concrétisation : réalisation d'études de faisabilité technique et financière, programmation des animations et services, consolidation du modèle juridique et financier, optimisation de la gouvernance et pilotage de projet.

La liste des lauréats

© Valentine Vermeil / Caisse des Dépôts

La commune de Carpentras a effectué la réfection de l’Hôtel Dieu, témoin de la richesse patrimoniale de la ville, grâce à la Banque des Territoires. Bâti au 18e siècle, cet ancien hôpital abrite une bibliothèque municipale et un musée.

Imaginer des lieux culturels hybrides

La SCET (filiale de la Caisse des Dépôts) et France Muséums ont uni leurs expertises pour accompagner le développement des territoires et la modernisation des sites culturels afin de les aider à repenser leur offre pour qu’elle s’insère dans un projet urbain plus dense et diversifié. L’objectif : mieux répondre aux exigences du tourisme contemporain.
Faire émerger une nouvelle génération de sites culturels est essentiel pour accompagner les nouvelles attentes du public, par exemple en créant des lieux culturels hybrides de qualité, s’adressant autant aux habitants qu’aux touristes.

Un enjeu de revitalisation

Facteur d’attractivité touristique, le patrimoine participe au dynamisme local et permet de lutter contre la dévitalisation des territoires. Son entretien et sa restauration soutiennent l’activité des entreprises voisines et fait la plupart du temps travailler des artisans locaux (entreprises de rénovation du bâti, restaurateurs du patrimoine mobilier, guides-conférenciers, etc.).
L’activité économique que génèrent certains biens patrimoniaux favorise l’ouverture ou le maintien de commerces et de services sur le territoire, eux aussi essentiels dans les choix de lieux de vie, et propices au développement économique. Ainsi, protéger le patrimoine, c’est contribuer à maintenir l’emploi local et à attirer de nouveaux habitants.

500 000 emplois directs, indirects et induits dans le secteur du patrimoine en France (Insee)

Avec les programmes nationaux « Action cœur de ville » depuis 2018 et « Petites villes de demain » depuis 2021, la revitalisation urbaine a acquis une grande visibilité. Le centre ancien est la clef de voûte de la revitalisation et de la relance.

Dans son étude intitulée « Culture, patrimoine et tourisme, nouveaux usages », la SCET déplore le fait que « la réflexion soit souvent centrée sur un équipement précis, qui n’intègre pas toujours la notion de renouvellement urbain des abords. » Il faudrait, selon elle, créer une « logique de quartier », en élargissant par exemple la réflexion du musée au « quartier culturel » afin d’engager une réflexion économique vertueuse. 

Développer l’économie locale

Le patrimoine peut constituer un élément d’aménagement du territoire, si on y intègre les problématiques liées au développement durable. Les actions du groupe Caisse des Dépôts visent à renforcer et diversifier l’offre touristique, par la modernisation ou la création d’hébergements et d’équipements en lien avec les opérateurs exploitants du secteur, dans des projets concernant des propriétaires publics ou privés.

L’objectif est de soutenir et relancer l’économie touristique fortement impactée par la crise du Covid-19 et de permettre aux entreprises fragilisées d'imaginer le tourisme français du futur (notamment grâce aux aides de Bpifrance).

Pour 1€ apporté à un projet de restauration patrimoniale, 21 € de retombées économiques sont générés.

(Étude d’impact de l’empreinte économique de la Fondation du patrimoine - 2019 - Cabinet Pluricité)

Femme recevant des soins thermaux
Femme recevant des soins thermaux

©Vincent Poillet / REA - Caisse des Dépôts

Le nouveau complexe de Châtel-Guyon (Auvergne-Rhône-Alpes) a été inauguré en août 2020. Partenaire de France Thermes dans ce projet emblématique du renouveau du thermalisme, la Banque des Territoires a participé à l’opération immobilière.

Une nouvelle donne numérique

Afin de rendre l’offre culturelle et patrimoniale plus accessible et plus attractive, certains acteurs du secteur déploient des dispositifs technologiques innovants, par exemple en développant des expériences immersives dans le cadre de France 2030, comme le Grand Palais Immersif (voir la vidéo ci-contre).

La Banque des Territoires a d’ailleurs lancé plusieurs appels à projets intitulés « Accompagner la transition numérique des entreprises culturelles et créatives : expérience augmentée du spectacle vivant ». Malgré la demande lors de la crise sanitaire, de nombreux acteurs ont rencontré des difficultés techniques et économiques pour monter leurs projets et les offres proposées manquent encore de maturité. D’où le besoin d’un soutien aux investissements pour transposer des techniques audiovisuelles (captation, présence en ligne, diffusion, conservation, etc.) ou développer de nouvelles technologies dans le spectacle vivant (théâtre, danse, musique etc.).

En terme de projets numériques, le mécénat de la Caisse des Dépôts a choisi de soutenir le documentaire « Archi VR » coproduit par le Centre des monuments nationaux et la société Lucid realities, une expérience en réalité virtuelle sur l’histoire de la construction de la villa Savoye par Le Corbusier.

Le numérique est ainsi devenu un outil supplémentaire de valorisation des lieux touristiques et culturels.

Grand Palais immersif : secrets de fabrication d’une exposition

©Caisse des Dépôts / Successive

Et maintenant ?

Restaurer et préserver le patrimoine, c’est une nouvelle manière de raconter le territoire à travers son histoire. Sauvegarder le patrimoine, c’est transmettre une culture et une identité d’abord, créer de l’activité et de l’emploi ensuite, ou encore protéger notre planète et ses écosystèmes. C’est contribuer à la mémoire collective. L’action du Groupe consiste entre autres à fournir les bons outils pour une action publique visible, cohérente et efficace pour les patrimoines et les centres anciens. 

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