cicéron
c'est poincarré
Le secteur du logement social a été affecté par plusieurs mesures importantes en 2017 et 2018, tant sur le plan financier avec la mise en place de la RLS (réduction de loyer de solidarité) amputant les recettes locatives et l’augmentation de la TVA, que sur le plan organisationnel dans le cadre de la loi Elan. Grâce à une situation financière initiale solide, aux plans d’accompagnement mais surtout à l’évolution des taux d’intérêt, le secteur pourrait être en mesure de tenir les engagements pris dans le cadre du pacte constructif en termes d’investissements entre 2020 et 2022. Selon le scénario économique et sectoriel retenu, les bailleurs disposeraient ensuite globalement de la capacité financière suffisante pour maintenir à long terme la construction (100 000 logements par an) et la réhabilitation
(100 000 logements par an), en particulier grâce au niveau du taux du livret A de long terme (1,7 %). La prévision est très sensible aux hypothèses retenues. À titre d’exemple, si les loyers sociaux ne suivaient pas l’indice de référence (IRL) suite à des gels de loyers, si le taux d’impayés progressait ou si les prélèvements sur le secteur augmentaient, les bailleurs ne pourraient pas maintenir ce niveau d’investissements.