Bien vivre sur le territoire

Stéphanie 

Ça me fait gagner beaucoup de temps parce que c'est maniable en quelques clics. Bonjour, je m'appelle Stéphanie Saint-Olive. Je suis consultante en marketing digital, c'est-à-dire que j'accompagne les entreprises et plus particulièrement les équipes marketing à amplifier leur voix sur la toile. Alors, comment décrire l'identité numérique ? Déjà, c'est une application facile à prendre en main. Je m'y suis connectée pour accéder à mon compte impôt, puisqu'on a le choix avec France Connect, et cela m'a facilité grandement la prise en main. Alors, les exemples avec lesquels j'utilise l'identité numérique, je dirais la poste principalement, lorsqu'il s'agit de présenter mon identité, mais aussi lorsque je veux me connecter à France Connect pour mes impôts, pour... Avoir une vue aussi sur mon compte formation CPF. Je clique sur l'identité numérique. Cela me demande de vérifier mon numéro. Et j'ai juste à confirmer et mon identité est approuvée. Donc ça se fait en deux clics et c'est hyper pratique. Gain de temps absolu. Au vu de mon âge, je me connecte également à mon compte retraite. Et je le fais via l'identité numérique. Et ça c'est assez facile aussi. Bien sûr, quelques personnes peuvent être frileuses parce qu'elles font un rejet du numérique. Mais c'est comme tout, rien n'est permanent sauf le changement. Et nous allons, petit à petit, évoluer vers une transition digitale encore plus forte.

Anne

Mon fils a tendance à dire que je ne suis pas une geek et c'est vrai que c'est pour moi un monde un petit peu inconnu quand même. Le numérique peut faire peur, je pense, aux générations qui n'ont peut-être pas eu la chance dans leur carrière professionnelle d'avoir cet outil. J'étais super contente quand j'ai reçu l'invitation de la CNRACL parce que je me disais, il y a plein de petits trucs que je ne sais pas faire, tout ce que je ne maîtrise pas. bien, c'est-à-dire les raccourcis par exemple, c'est-à-dire tout ce qui peut faire gagner du temps en bureautique. Et j'ai eu la très bonne surprise de voir que des binômes avaient été constitués. Donc on avait la chance d'être en tête-à-tête avec un étudiant ou une étudiante et pouvoir vraiment, avec notre outil, lui poser toutes les questions qu'on voulait. Je suis tombée sur un petit jeune extrêmement gentil. Je lui ai expliqué mes questionnements, bien des choses qu'il ne savait pas non plus, mais il recherchait sur son téléphone, sur mon ordinateur, et du coup il trouvait des solutions. Cette idée de faire de l'intergénérationnel, de regrouper des personnes en retraite avec des jeunes étudiants, je pense que c'était un petit peu l'avantage collatéral qui était peut-être attendu. Du coup, ça donnait de la saveur, c'est-à-dire qu'on avait la réponse à nos questions, mais il y avait cette espèce de petit lien sympathique. Ça lui permettait aussi, lui, de voir qu'on peut être plus très jeune, mais quand même très intéressé par les étudiants, par leur vie et par ce qu'ils peuvent nous apporter.

Patrick

Après 40 ans en Angleterre, on n'est plus français. On n'a plus de sécurité sociale, on n'a plus rien. On n'a absolument plus rien. Pour vous dire franchement, quelqu'un qui arrive en France, tous vos machins administratifs, là, je n'y comprenais déjà rien du tout. Nous sommes arrivés en France le 2 juillet l'année dernière. Automatiquement, il a fallu que j'ouvre un compte bancaire en France, parce que je n'en avais pas. Je ne sais plus, dans la conversation, j'ai dit, il faut qu'on fasse nos papiers maintenant. C'est la conseillère de la banque postale de Saint-Duchard du côté de Bourges qui nous a conseillé ces personnes à me insurer, France Connect. Elle m'a dit de leur téléphoner et peut-être qu'ils pourraient m'aider. Je suis tombé sur un rondeur, je n'ai pas osé laisser un message. Donc Laure, qui m'a re-téléphoné, elle me dit, vous avez appelé ? Je dis oui, donc on a démarré. Je dis, j'arrive de Languedoc, je n'ai aucun papier. Et là, on a fait les démarches du début. L'assurance maladie, les impôts, on a fait les permis de conduire, une carte d'identité. Laure a été notre guide depuis ce jour-là. Ce que j'ai beaucoup aimé avec cette personne, c'est qu'elle n'attendait pas que je la contacte. Si elle avait reçu quelque chose qui nous intéressait personnellement, elle nous contactait tout de suite pour vous dire. On a même signé un papier comme quoi pendant six mois, si elle est obligée d'aller faire quelque chose sur un compte Amélie ou sur un compte je ne sais pas quoi, Elle a l'autorisation.

Frédéric

Pour vous donner un ordre d'idée, on roulait à 7 km heure. Aujourd'hui, on roule à 700 km heure. C'est une révolution. Je m'appelle Frédéric, je suis fromager, j'ai 47 ans, marié, deux enfants. J'habite à Noisy-Runion, un petit village de Sud-Sénémarne. Des oiseaux, des champs, à perte de vue. J'ai bénéficié du service de la fibre avec l'installation, gratuite. On n'est plus en désert. Désert numérique, c'est fini. On y était. On n'avait pas la 4G, on n'avait pas la DSL ou alors la DSL vraiment très bas débit. Aujourd'hui on est en très haut débit, c'est révolutionnaire. Ma femme étant handicapée, aujourd'hui elle peut faire ses rendez-vous par visio avec ses médecins pendant qu'elle, elle a la maison et sans sortir son fauteuil. Les enfants sont très contents et ils ont accès à tout aussi. On a tous accès à tout maintenant, c'est ce qu'on attendait. Quand vous êtes dans un petit village, vous êtes un peu coupé du monde. Là aujourd'hui on peut allier les deux, et la rapidité d'internet et le plaisir d'habiter à la campagne.

• Aurélie 

  J'étais passée par hasard sur l'autoroute et j'étais tombée sur cette zone de loin et je me dis, ça a l'air d'être sympa, il y avait pas mal d'entreprises, notamment des sièges chausseux qui avaient l'air plutôt intéressants et ça faisait pas si loin que ça et je me suis dit, bah tiens, mais c'est un coup de chance, je suis arrivée vraiment ici par le pur des hasards en postulant à un poste et il s'avère que c'était dans cette zone-là, donc aucun regret.

• Orateur

  Aurélie et Christian. 

• Christian

  Je m'appelle Christian Loukinga, j'ai 35 ans. Moi j'habite à Virichatillon. Ici, en fait, c'est vraiment un quartier des affaires. où il y a différentes entreprises qui se mêlent. Ça ressemble un peu à la Défense, en plus petite structure, c'est ça qui me vient à l'idée. Il y a pas mal d'arbres, il y a quand même de la végétation, c'est un mix entre nature et plutôt lieu urbain.

• Aurélie 

  Je suis Aurélie, j'habite dans l'Essonne, je viens travailler tous les jours depuis 5 ans. Icad c'est une zone qui est plutôt agréable, depuis que je suis là, il y a des animations qui sont proposées.

• Christian

  C'est important qu'il y ait vraiment des comédités sur le parc. Pour apporter de la vie sur le lieu, en fait. Que ce n'est pas un lieu uniquement réservé à l'entreprise.

• Aurélie 

  La zone est super sympa, c'est super propre. Notamment l'été, on peut manger dehors, il y a des tables mises à disposition. La zone est vraiment chouette, agréable.

• Christian

  C'est important d'avoir des lieux comme ça, parce que surtout, ça apporte d'un côté une visibilité de la ville, une attractivité aussi. Donc c'est vrai que le quartier d'affaires, ça fait partie de la ville et ça fait bouger aussi les résidents, les citoyens.