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Profilage de dirigeants et dirigeantes de PME : quels sont leurs moteurs et leurs ressorts d’action ? Telle est la question à laquelle Bpifrance Le Lab tente de répondre à travers une enquête réalisée auprès de 1 335 dirigeants de PME. Il en ressort 4 grands profils de dirigeants et un constat : la croissance est un moteur parmi d’autres.
Les questions posées aux dirigeants de PME portaient sur 7 thématiques : croissance, innovation, international, numérisation, management, environnement et engagement sociétal. Il en ressort 4 profils de dirigeants aux aspirations très différentes. Pour certains, la croissance de l’entreprise est le moteur principal, alors que pour d’autres, elle vient après des considérations managériales et environnementales.
Découvrons les 4 profils et leurs ressorts d’action :
- Les Gestionnaires prudents (28 %) : pérenniser l’entreprise avant tout, garantir la rentabilité et développer l’emploi local. Toute prise de risque est mûrement réfléchie. Les repreneurs et successeurs familiaux, comme les entreprises de 10 à 49 salariés, notamment dans les secteurs du transport et du BTP, sont sur-représentés dans cette catégorie ;
- Les Capitaines humanistes (26 %) : construire avant tout une aventure humaine et respectueuse de l’environnement. Les jeunes dirigeants (30-44 ans), les successeurs familiaux et les femmes sont sur-représentés dans ce profil ;
- Les Conquérants aventuriers (28 %) : privilégier la croissance, l’innovation et l’international. Les fondateurs sont sur-représentés dans cette catégorie, notamment dans les entreprises de services et celles localisées en Ile-de-France ;
- Les Stratèges engagés (18 %) : trouver l’équilibre entre une croissance forte et des engagements sociétaux affirmés, avec une grande une ouverture sur l’extérieur. Les fondateurs sont sur-représentés dans cette catégorie, ainsi que les dirigeants à la tête de leur entreprise depuis plus de 16 ans.
Les résultats de l'enquête serviront à mieux cibler les missions d’accompagnement de Bpifrance et d’autres organismes, chambres de commerce et d’industrie ou agences régionales de développement par exemple. Ils pourront aussi nourrir les réflexions des chefs d’entreprise eux-mêmes, ainsi que celles des observateurs des PME du monde académique et de l’écosystème d’accompagnement.
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