cicéron
c'est poincarré
Les règles de gouvernance de la Caisse des Dépôts ont été fixées par la loi, lors de sa création en 1816 et répondent à deux principes : indépendance de la Commission de surveillance et autonomie du directeur général. Ces deux instances assurent la stabilité du Groupe et la continuité de ses actions.
Depuis la création de la Caisse des Dépôts,
la Commission de surveillance a pour rôle de veiller sur la bonne gestion du Groupe et sur les décisions prises par le directeur général.
Elle est présidée par un parlementaire, qui rend compte au Parlement, au moins une fois par an, des travaux réalisés en son sein en lui communiquant un rapport sur ses débats et ses avis.
Placée « de la manière la plus spéciale, sous la surveillance et la garantie de l’autorité législative » par la loi de 1816, la Caisse des Dépôts est la seule institution financière d’Europe à pouvoir se prévaloir de la protection de la Nation.
La loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008 a renforcé ses compétences, en plaçant explicitement le fonds d’épargne sous son contrôle et en lui permettant de formuler des avis sur les orientations stratégiques de l’Établissement public et de ses filiales, sur la mise en œuvre des missions d’intérêt général et sur la situation financière, ainsi que les comptes du Groupe.
Plus récemment, la loi Pacte du 22 mai 2019 a encore accru son rôle, en transformant la Commission de surveillance en véritable organe délibérant : désormais, elle adopte le budget de l’Établissement, elle délibère sur les orientations stratégiques de l’Établissement public et des filiales et sur la stratégie en matière de risques, elle approuve les comptes sociaux et consolidés.
La loi Pacte a modifié la composition de la Commission de surveillance, faisant passer ses membres de 13 à 16 membres. La place des parlementaires y a été préservée (trois députés et deux sénateurs), tandis que le nombre des personnalités qualifiées nommées par le Parlement est passé de 3 à 5 membres. En outre, deux représentants du personnel de la Caisse des Dépôts y font leur entrée. Enfin, l’État est désormais représenté par le directeur général du Trésor ou son représentant, et désigne trois personnalités qualifiées. La règle de parité doit être désormais respectée.
La Commission de surveillance est également assistée d'un secrétariat général.
Depuis 2003, la Commission de surveillance est dotée d’un règlement intérieur qui précise ses droits et ses moyens et organise ses relations avec le directeur général. Ce règlement définit également le rôle des comités spécialisés constitués au sein de la Commission pour renforcer sa capacité d’analyse et de surveillance :
Principal organe de pilotage du groupe Caisse des Dépôts, le comité exécutif est présidé par le directeur général, qui est nommé pour une durée de 5 ans par le président de la République, après accord du Parlement.
Au moment de sa prise de fonction, le directeur général jure devant la Commission de surveillance de préserver l’intégrité de la Caisse des Dépôts.
Le Comité exécutif, présidé par le directeur général de la Caisse des Dépôts, est le principal organe de pilotage du groupe Caisse des Dépôts.
Sa composition reflète d’une part, les cinq métiers qui constituent le cœur des activités de notre Groupe :
Et d’autre part, les fonctions supports essentielles à la performance de nos actions.
Il décide de notre stratégie, il suit les performances opérationnelles de la Caisse des Dépôts et veille à la bonne adéquation de son offre aux besoins de ses clients, partenaires et usagers.