cicéron
c'est poincarré
Dans le contexte d’urgence climatique, le financement d’une économie bas carbone juste et résiliente, compatible avec un scénario de réchauffement climatique limité à 1,5°C d’ici 2050, est notre priorité. Nous cherchons aussi à adapter nos activités et les territoires pour accroître leur résilience au changement climatique face aux dérèglements déjà en cours et qui vont s’intensifier.
Ces engagements concernent tous les métiers du Groupe. Ils incluent l’adaptation aux impacts des changements climatiques.
Depuis la COP21 en 2015, nous mettons à jour nos engagements chaque année, si bien qu'aujourd'hui,
notre ambition est très forte. Nous avons choisi d'aligner toutes nos activités sur un scénario de limitation à un 1,5 degrès du réchauffement climatique et d'être un acteur incontournable de l'atteinte de la neutralité carbone en France et donc de la mise en œuvre des objectifs nationaux. D'abord, nous avons choisi d'éliminer de nos financements toutes les activités très néfastes sur l'environnement. Et donc nous ne finançons pas la production d'électricité à partir de charbon, la production d'énergies non-conventionnelles que sont le gaz de schiste, les sables bitumineux, le pétrole et le gaz de l'Arctique. Et puis, nous avons gelé notre participation, qui est déjà très faible auprès des entreprises qui poursuivent l'expansion pétrolière et gazière. Mais malheureusement, comme les effets
du dérèglement climatique se font déjà sentir sur nos territoires, nous avons aussi choisi depuis 2022 de mettre en place un plan d'action d'adaptation au changement climatique pour adapter nos propres activités,
mais aussi accompagner les collectivités locales les plus exposées au dérèglement climatique. Grâce à l'ensemble des financements que nous mobilisons en prêts et en investissements, 60 milliards d'euros sur
la période 2020-2024, et demain encore plus, et bien, nous aidons à l'émergence de projets dans les secteurs les plus prioritaires en matière de transformation écologique que sont d'abord la transformation
du secteur du bâtiment, il s'agit de décarboner les logements et les bâtiments publics et privés. Nous mobilisons aussi nos financements pour développer les énergies renouvelables partout sur le territoire. Et puis aussi pour faire émerger des solutions de mobilité douce et de mobilité durable. 60 milliards d'euros, ça correspond à plus de 15 % des besoins de financement de l'atteinte des objectifs nationaux. C'est donc très impactant. Alors, nous faisons en sorte que toute notre ambition ne soit pas que des engagements
et des objectifs, mais que vraiment ils infusent nos pratiques et notamment la sélection de nos investissements. Et donc, avant de financer un projet, nous analysons ses impacts en matière environnementale, sur le climat et la biodiversité, mais aussi en matière sociale et de bonne gouvernance.
S'il est mal noté sur ces sujets extra-financiers, et bien nous ne le finançons pas. L'extra-financier a maintenant la même importance que le financier pour nous. Et puis, nous intégrons aussi tous ces objectifs dans la rémunération variable de nos dirigeants, dans nos modèles de risque, dans notre comptabilité. Partout en fait.
Le groupe Caisse des Dépôts s’est fixé pour objectif de consacrer 60Md€ à la transition écologique et énergétique entre 2020 et 2024.
Le groupe Caisse des Dépôts entend ainsi apporter une contribution significative à l’atteinte des objectifs climatiques nationaux fixés par la SNBC, en dépassant largement son objectif de 60 Md€ de financements en faveur de la transformation écologique sur cinq ans, celui-ci étant déjà à moitié atteint sur 2020-2021.
Dans ce cadre, la Banque des Territoires (BDT) et Bpifrance ont annoncé en 2020 leur « Plan Climat pour la transition écologique et énergétique des entreprises et des territoires au service de la relance » à hauteur de 40Md€ entre 2020 et 2024 afin de financer des projets bas carbone dans les territoires et les entreprises :
Dont près de
30 Md€
construction/réhabilitation immobilière à haute performance énergétique et production d’énergies renouvelables
Et plus de
10 Md€
mobilité durable, biodiversité (renaturation de friches industrielles, assainissement de l’eau, lutte contre l’artificialisation des sols…) et transition des entreprises (innovation dans les greentech et décarbonation des entreprises).
Grâce à votre épargne, 1 euro collecté sur le LDDS, c’est 1 euro pour un projet vert que nous finançons. Quel type de projets ?
Des réhabilitations thermiques et des constructions de logements sociaux à des normes allant au-delà de la réglementation thermique en vigueur, des infrastructures de production d’énergies renouvelables, des transports propres…
Dans les scenarios du GIEC compatibles avec l’objectif 1.5°C, la génération d’électricité à partir de charbon doit être ramenée à près de zéro d’ici 2050. Le Groupe s’engage à atteindre une exposition au charbon thermique de ses portefeuilles d’investissements nulle d’ici 2030 dans les pays l’OCDE, et d’ici 2040 dans le reste du monde.
Le Groupe exclut les financements aux entreprises dont le chiffre d’affaire est exposé à plus de 10% aux gaz et pétrole de schiste , sables bitumineux, pétrole et gaz de l’Arctique et s’engage à atteindre avant 2050 une exposition nulle aux hydrocarbures non conventionnels et à réexaminer régulièrement cette date de sortie afin de l’avancer.
Le Groupe exclut de ses investissements et financements directs non seulement le développement de nouveaux projets de production pétrolière, mais aussi gazière (upstream) et les infrastructures de transport directement associées à ces nouveaux projets (upstream).
Le Groupe décline également sa politique pour les secteurs responsables de l’accroissement de la demande d’énergies fossiles.
Dans le secteur des transports, le Groupe s’engage ainsi à encadrer ses financements aux modes de transport les plus émetteurs. Dans le secteur du bâtiment, le Groupe s’engage à décarboner ses activités immobilières détenues ou opérées et encourage les certifications par des organismes indépendants, comme la SBTi, de trajectoires 1,5°C.
Nous nous fixons ainsi des objectifs globaux de décarbonation de nos portefeuilles, tous secteurs confondus et nous menons un dialogue actionnarial renforcé avec les entreprises les plus exposées au risque climatique (dans le secteur de l’énergie notamment).
La Caisse des Dépôts (établissement public), en 2022, renforce ainsi son objectif de décarbonation des portefeuilles d’actions et obligations d’entreprises, avec un nouvel objectif de -55 % d’émission de GES par euro investi en 2030 par rapport à 2020 et de – 50% pour les portefeuilles d’actifs immobilier.
Via Bpifrance, le Groupe mobilise également des outils d’accompagnement de la décarbonation des entreprises (prêts verts, diagnostics Ecoflux ...) avec un objectif de 6 000 entreprises en transition par an.
Nous intégrons les risques climatiques dans nos dispositifs d’évaluation et de maîtrise des risques depuis 2014. Cet objectif se décline en quatre piliers
En 2022, le groupe Caisse des Dépôts adopte son premier plan d’action d’adaptation, portant sur les infrastructures et l’immobilier. Il vise à
Ce plan d’action sera progressivement élargi aux autres activités du Groupe.