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Bpifrance Le Lab publie sa 12e enquête annuelle de conjoncture sur les entreprises de taille intermédiaire (ETI), qui dresse leurs perspectives pour 2022 dans un contexte de tensions sur les approvisionnements accentuées par la guerre en Ukraine. Malgré tout, les ETI font preuve de résilience : leurs perspectives d’activité et d’emploi restent bien orientées en 2022.
Malgré des difficultés de recrutement et d’approvisionnement freinant leur activité, les ETI font preuve de résilience : les perspectives d’activité et d’emploi restent en effet bien orientées en 2022. Dans un contexte de hausse des coûts de production, la situation financière des ETI se dégrade logiquement, mais partant d’un niveau particulièrement confortable. L’accès au crédit restant jugé aisé, l’investissement des ETI serait dynamique en 2022. Durant les prochaines années, il serait soutenu par la transition écologique et énergétique, qu’une large majorité des ETI considère comme source d’opportunité. À l’inverse, les dirigeants d’ETI sont pour la plupart inquiets quant aux risques de cybersécurité et de conflits géopolitiques.
Philippe Mutricy, directeur des études de Bpifrance
Six points à retenir de l’étude :
Pour en savoir plus, accéder au communiqué de presse et à la présentation sur le site de Bpifrance
La catégorie des ETI a été introduite par la Loi de modernisation de l’économie d’août 2008 et précisée par décret en décembre 2008. Ce sont les entreprises qui n’appartiennent pas à la catégorie des petites et moyennes entreprises* (PME), et qui, d’une part occupent moins de 5 000 personnes, et d’autre part, ont un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 1,5 Md€ ou un total du bilan annuel n’excédant pas 2 Md€. Elles se situent donc entre les PME et les grandes entreprises (GE).
* PME : entreprises employant moins de 250 personnes et dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 M€ ou le bilan annuel 43 M€.