Objet de discussion au sein des différents services soumis cette année à son application, la généralisation du « budget vert » fait l’objet d’une rapide appropriation par les collectivités territoriales. La France peut s’en féliciter, la mise à niveau des enjeux financiers et environnementaux a bel et bien débuté. À ce titre, elle se donne les moyens d’atteindre la cible 18 des accords de Kumming-Montréal ratifié en 2022 (identifier d’ici 2025 puis réduire progressivement à hauteur de 500 milliards de $ par an à l’échelle mondiale les subventions néfastes et augmenter les subventions positives). Mais une question demeure : la mise en place du budget vert est-elle suffisante pour guider les acteurs publics dans l’identification et la réorientation de ces financements ?